Fiscalité
Ce projet s’inscrit dans une lutte contre les emprunts toxiques. La ville dans les années précédentes a contracté de nombreux emprunts toxiques avec notamment un surcoût de 681 000 € (Pour les emprunts concernant les banques rattachées à Dexia selon Libération)². Ce surcoût aurait pu être évité et investi dans certains quartiers.
La fiscalité de la ville baissera dès la première année. Au regard des autres villes moyennes comme Cholet, la fiscalité yonnaise est élevée. De plus, cette baisse a pour principal objectif d'attirer les yonnais et les futurs à résider dans le centre-ville ou à sa proximité. De nombreux yonnais quittent la ville pour aménager dans les communes voisines du fait d'une fiscalité élevée. L'objectif est double, d'une part pour attirer de nouveaux habitants dans l'enceinte même de la ville, et d'autre part, réduire les déménagements dans les villes voisines qui grignotent énormément de terres agricoles.
Cette baisse n'a rien d'alarmant vu l'état actuel des finances de la ville. Par ailleurs, cette volonté ne réduira pas le train de vie de notre ville mais elle incitera l'habitat en ville. La baisse des impôts locaux attirera donc plus de nouveaux habitants, ainsi elle n'aura aucun impact durable sur le budget municipal. Les nouveaux habitants pallieront cette baisse.
Par ailleurs, la politique budgétaire proposée par ce présent projet suivra un objectif de réduction nette de la dette municipale. Cela ne se fera pas au détriment d’investissements municipaux nécessaire pour améliorer le cadre de vie des yonnais. Les budgets seront soumis à des objectifs à l’image de la LOLF (Loi organique relative aux Lois de Finances). De plus, de meilleures études seront réalisées au préalable à la réalisation des projets municipaux, pour éviter toutes dépenses supplémentaires dues à des soucis techniques. Une bonne gestion peut permettre de réduire la dette et aussi d’investir surtout en période de crise comme aujourd’hui.
² Carte des emprunts structurés, dits « toxiques », distribués par Dexia Crédit local (DCL), de 1995 à 2009, et encore en exercice début 2010. https://labs.liberation.fr/maps/carte-emprunts-toxiques/#